Maladie mentale reconnue MDPH

Les personnes atteintes de troubles doivent s’astreindre à un suivi médical. Existe-t-il une reconnaissance de leur situation par la MDPH ?

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Les personnes atteintes de troubles psychiques doivent s’astreindre à un suivi médical régulier qui peut se révéler particulièrement lourd et contraignant. Un tel suivi peut avoir un impact considérable sur leurs vies (effets secondaires du traitement médicamenteux suivi, etc.). Les pathologies en elles-mêmes, au-delà de la question de leurs suivis, sont susceptibles d’avoir un retentissement considérable sur la situation personnelle et professionnelle des personnes en souffrant. Une personne présentant une bipolarité ou encore une schizophrénie, en ce qu’elles peuvent se traduire pour la première par des dérèglements de l’humeur et pour la seconde par une perception perturbée de la réalité (entre autres), vont forcément constituer une entrave plus ou moins grande dans le quotidien des personnes concernées : impossibilité d’accomplir seul des gestes de la vie, d’avoir une vie sociale ou encore de conserver un emploi, etc. Inéluctablement les personnes souffrant de telles pathologies vont se poser la question de la reconnaissance de leur situation par la mdph et surtout vont s’interroger sur le fait savoir s’ils sont en droit de bénéficier d’une aide financière (aah).

Nous allons aborder ces diverses questions dans le cadre du présent article.

MDPH HANDICAP PSYCHIQUE 

Toute maladie, qui a pour effet d’entraîner une limitation d’une des fonctions d’un individu en ce compris une fonction physique mais aussi et surtout psychique, peut constituer un handicap. À ce titre un trouble mental peut tout à fait être reconnu comme un handicap. La reconnaissance handicap psychique est donc tout à fait possible. À ce titre, il est possible de citer comme exemple de handicap psychique reconnu la schizophrénie (mdph schizophrénie) ou encore la bipolarité (mdph bipolarité).

Pour autant que la reconnaissance de troubles psychiques en tant qu’handicap soit possible, il ne reviendra pas à la mdph de se prononcer sur ce point. En effet, le rôle dévolu à la mdph est d’apprécier la gravité du retentissement d’une pathologie sur la vie personnelle ou professionnelle d’une personne et d’évaluer le besoin en compensation qu’elle nécessite pour faire face à son handicap et ses conséquences.

Pour se faire, elle va procéder à l’examen du dossier mdph de la personne concernée. Sur la base du projet de vie et des documents qui sont joints au dossier, elle va ensuite arrêter un taux d’incapacité. Plus les retentissements du handicap sur la vie de la personne seront importants, plus ce taux sera élevé.

Les troubles psychiques étant très souvent minimisés, il est important de présenter avec détail sa pathologie et les conséquences de cette dernière sur votre vie. A défaut, vous risqueriez de vous voir notifier une décision de refus.

S’il y avait donc une chose à retenir, les maladies mentales peuvent tout à fait être prises en compte dans le cadre d’un dossier mdph.

Maladie mentale receonnue MDPH

AAH BIPOLARITE / AAH SCHIZOPHRENIE

Pour pouvoir bénéficier de l’aah (allocation adulte handicapé), la personne doit présenter un taux d’incapacité d’au moins 50%. Si ce dernier présente un taux se situant entre 50% et 79%, le déposant devra également subir une restriction substantielle et durable à l’accès à l’emploi. Si le déposant présente un taux de 80% d’incapacité, il n’aura pas à démontrer une telle restriction. Les pathologies telles que la bipolarité ou la schizophrénie sont susceptibles d’ouvrir le droit à l’aah pour les personnes qui en souffrent, et ce, si ces dernières remplissent les conditions médicales susvisées. À noter qu’il existe également des conditions administratives qui devront être remplies (avoir 20 ans, résider en France, etc.). Ce n’est qu’à ces conditions qu’une personne atteinte d’une maladie mentale (comme par exemple la bipolarité ou la schizophrénie pour ne citer qu’elles) pourra se voir octroyer l’aah.

AVOCAT SPECIALISE MDPH

Les retentissements des maladies relevant du psychique sur la vie de ceux qui en souffrent sont souvent minimisés. Aussi, il n’est pas rare de se voir opposer une décision de refus à ses demandes par la mdph. En pareil cas, il vous est toujours possible de contester cette décision. Il vous sera alors nécessaire d’envoyer un rapo à la mdph ou d’initier devant le tribunal un recours contentieux mdph. Ces démarches peuvent se révéler chronophages et difficiles. Il peut alors être opportun de se faire assister par un avocat expert en droit du handicap pour être accompagné dans son recours mdph.

Le Cabinet dyade avocats assiste de manière régulière des personnes en situation de handicap pour la contestation de décision mdph de refus. N’hésitez pas à faire appel à nos avocats pour vous renseigner.

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